Témoignages

Interview

Louey JEDER, Administrateur and Chef de projet sécurité informatique – LDA

1) Pourriez-vous nous résumer votre parcours et nous présenter votre poste actuel ? Si vous avez évolué au sein de LDA, pourrez-vous le préciser svp ?

Passionné par l’informatique, j’ai décidé d’intégrer une école spécialisée en informatique et qui propose une formation en alternance en 2018. J’ai ensuite postulé chez LDA, l’espoir et la persévérance ont été mes deux alliés. J’ai été embauché en tant qu’apprenti technicien systèmes et réseaux. J’ai eu la chance d’évoluer au cours de mes 4 années d’apprentissage et d’endosser le rôle d’Administrateurs Systèmes Réseaux et base de données puis Chef de projet Sécurité Informatique. J’ai effectué de nombreuses missions sur les navires du Groupe : à Dunkerque, Calais, Singapour, en Pologne, sur les Îles Canaries, en Turquie… Louis Dreyfus Armateurs m’a permis d’acquérir énormément de compétences aussi bien techniques, linguistiques que de conduite de projet. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de rejoindre le groupe en CDI en tant qu’Administrateur et Chef de projet sécurité Informatique.

2) Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

J’ai eu la chance de pouvoir travailler, dans un premier temps, au support informatique des utilisateurs, ce qui m’a permis d’avoir un contact direct avec les différents collaborateurs et collaboratrices. J’ai parfois aussi été parmi les premières personnes à accueillir les nouveaux entrants et à participer à leur intégration au sein de l’entreprise. Ce qui me plait le plus dans ce métier est le périmètre vaste que recouvre l’informatique, la constante évolution des technologies informatiques et le monde maritime qui est un domaine qui m’a beaucoup plu par sa richesse et sa diversité. J’ai pu, durant ces dernières années, participer à l’élaboration de plusieurs projets à bord des navires, notamment la mise en place de l’infrastructure informatique des navires SOV, Wind Of Change, Wind of Hope et sécuriser les systèmes d’informations sur toute la flotte.

3) A propos de votre métier : auriez-vous une anecdote ou un fait marquant à partager ?

Nous intervenons pour la plupart du temps à distance, mais c’est vraiment une fois qu’on se trouve à bord qu’on comprend réellement les besoins et notre responsabilité au sein de l’entreprise.

J’ai, à plusieurs reprises, enfilé le bleu de travail, le casque et les gants, et vraiment pu me mettre dans les mêmes conditions de travail que les marins tout en effectuant mon travail d’informaticien. C’est vraiment une chance de pouvoir participer et surtout assister aux différentes opérations des navires aux premières loges. 

4) Quelle est votre devise ?

On contribue tous à la direction du gouvernail !

Interview

Bernardo FORTINI, Marine Engineer – LDA

1) Pourriez-vous nous résumer votre parcours et nous présenter votre poste actuel ? Si vous avez évolué au sein de LDA, pourrez-vous le préciser svp ?

Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné par les navires et la marine marchande. Il y avait quelque chose d’inhabituel dans l’industrie maritime que je devais découvrir. En 2013 j’ai rejoint le département d’Architecture Navale et Génie Maritime de l’Ecole Polytechnique de Rio de Janeiro (UFRJ). En 2017, j’ai obtenu une bourse d’étude pour poursuivre mes études en France dans le même domaine.

Je suis titulaire d’un double diplôme en Architecture Navale & Génie Maritime de l’ENSTA Bretagne et de l’UFRJ.

Avant de rejoindre LDA, j’ai travaillé sur l’évaluation de la tenue à la mer des plateformes Oil & Gas chez SBM Offshore (Monaco) et avec les systèmes de positionnement dynamique au Centrum Techniki Okrętowej (Gdansk, Pologne).

J’ai rejoint le département EPI de Louis Dreyfus Armateurs en novembre dernier en tant que Marine Engineer. Depuis, je supervise techniquement la construction de 3 nouveaux navires Crew Trasfer Vessel (CTV) pour le parc éolien en mer de Saint-Nazaire.

2) Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

Ce que j’apprécie le plus dans mon métier, ce sont les défis techniques auxquels je suis amené à faire face au quotidien et le soutien que j’ai de mes collègues. De plus, nous travaillons avec des clients exigeants qui nous poussent vers des solutions innovantes. Chaque jour est un nouveau jour.

Je supervise techniquement la construction de nos 3 CTV (dont deux hybrides) qui sont actuellement en construction à Fontenay-le-Comte, France. Cela signifie que je dois livrer un navire adapté à sa mission.

J’ai la chance de pouvoir compter sur le soutien de mes collègues plus expérimentés qui partagent ouvertement leurs connaissances sur les problématiques techniques et opérationnelles. Cela aide à prendre des décisions et à fournir un bateau construit sur mesure dont je serai fièr une fois qu’il sera déployé au large.

Finalement, je pense que peu d’entreprises offrent autant de visibilité aux jeunes ingénieurs. C’est la meilleure partie, surtout pour quelqu’un qui est prêt à faire la différence et à assumer des responsabilités.

3) A propos de votre métier : auriez-vous une anecdote ou un fait marquant à partager ?

Il y a encore beaucoup de mers à naviguer.

Je suis ingénieur junior et je travaille à LDA depuis moins d’un an. Même si la plupart du temps nous avons été confrontés aux restrictions dues au Covid-19, j’ai eu le plaisir d’embarquer à bord de nos navires câbliers (Ile d’Aix et Ile de Sein), assister à l’inauguration du Wind of Hope à Saint Nazaire et suivre les activités du chantier naval.

Je sais qu’il reste encore beaucoup à faire dans mon parcours chez LDA. Je suis intéressé de voir où le vent me mènera.

4) Quelle est votre devise ?

« N’abandonnez pas le navire » – Capitaine Lawrence

Interview

Richard DEVOS, Chef de Projet Informatique – PlenR

1/ Pourriez-vous nous résumer votre parcours ?

Dans une première vie, j’étais électricien, souvent attelé à des tâches qui m’intéressaient peu. Puis j’ai découvert l’informatique de façon personnelle et ce fut une révélation. J’accomplissais des projets assez techniques pour le loisir et j’ai progressivement pris conscience qu’il serait bien d’en faire mon métier. Après avoir suivi quelques formations pour adultes, je me suis rendu compte que retourner à l’école était la meilleure option. J’y suis retourné avec des plus jeunes que moi et j’ai poursuivi jusqu’à la licence. Il y a une vingtaine d’années, je suis entré dans l’éolien et le domaine est directement en rapport avec l’électricité et l’électromécanique. La boucle était bouclée.

2/ Pourriez-vous nous parler de votre poste actuel / de vos missions ?

Étant dans une petite structure, l’informatique s’entend au sens large. Je suis développeur avant tout, mais j’ai dû m’auto-former à l’administration système : serveurs, linux et au paramétrage d’applications.  

3/ Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

De voir un résultat. Je pense qu’il y a de nombreux métiers où l’on ne voit pas forcément le fruit de son travail, mis à part à travers des chiffres ou des graphiques. Partir d’une idée et la machine fait ce qu’on avait imaginé, automatiser ou éliminer des tâches ingrates ou répétitives, etc, je trouve cela gratifiant.

4/ Quelles sont les 3 qualités essentielles dans votre métier ?

La curiosité avant tout. L’informatique  est un domaine où les évolutions ont été fulgurantes, si l’on n’a pas l’envie de découvrir de nouvelles choses on est vite dépassés. Tout jeune, je me plaisais déjà à démonter les appareils « pour voir comment ça marche ». Généralement, je ne me contente pas de trouver sur le net une solution qui résout mon problème sans trop que je sache comment. J’ai besoin de comprendre. Dans mon cas, j’irais même jusqu’à utiliser le terme de passion. J’ai eu la chance de pouvoir en faire mon métier. La polyvalence. C’est évidemment encore plus vrai dans une toute petite structure ou on attend de l’informaticien qu’il sache utiliser presque tout ce qui passe par un ordinateur. Par chance, çela fait longtemps que j’étends mon domaine de connaissance, comme l’infographie : j’ai donné des cours de 3D pendant 10 ans dans plusieurs écoles, le matériel et d’autres univers. A défaut d’être très pointu dans un domaine précis, j’ai une culture technique large qui m’est très utile. L’autonomie, par la force des choses. Etant seul informaticien, je ne peux pas demander à mes collègues de se pencher sur mon problème. Je fais tout de même appel à mon réseau lorsque j’ai besoin d’aide.

5/ A propos de votre métier : une anecdote, un fait marquant ?

Quand voulant proposer mes services, j’ai découvert un bureau d’études, alors pionnier de l’éolien, j’ai tout de suite aimé l’esprit qui les animait, la passion voire le militantisme. J’ai tout de suite accepté de rejoindre cette équipe, ravi d’assister deux experts et de participer à une (r)évolution à venir.

6/ La terre ou la mer ?

Plutôt terrestre. Mais à jusqu’à l’âge de 20 ans, j’avais toujours vécu à quelques centaines de mètres de la mer et me retrouvant à l’armée, dans l’est de la France, j’ai ressenti un manque. Cette idée que tout autour de moi il n’y avait que de la terre était un sentiment étrange, comme si la mer n’était pas une limite mais au contraire une ouverture.

7/ Quelles sont vos passions ?

La musique, l’informatique, les vieilles radios ou appareils anciens. 

Interview

Sari Herawati – Responsable Département des Ressources Humaines, SLM (SinarMas LDA Maritime)

1/ Pourriez-vous nous résumer votre parcours ?

J’ai une expérience de plus de 17 ans dans les ressources humaines, dans divers secteurs. Les ressources humaines sont ma passion depuis que je suis au collège, c’est donc pour moi un rêve qui est devenu réalité.

2/ Pourriez-vous nous parler de votre poste actuel / de vos missions ?

Je dirige le département des ressources humaines de SLM en Indonésie, qui est divisé en deux parties : HR-Office (personnel sédentaire) et HR-Crewing (personnel navigant). SLM Indonesia a été créée il y a seulement 6 ans, il y a donc beaucoup de choses que nous pouvons encore améliorer au sein des ressources humaines, en particulier la façon dont nous pouvons être plus proches de l’entreprise, et travailler côte à côte pour une meilleure contribution et un plus grand soutien.

 3/ Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

J’apprécie le fait d’avoir de nombreux défis à relever et d’avoir le soutien permanent de notre Direction. 

4/ Comment répondez-vous aux nouveaux enjeux RH liés à l’épidémie de  Covid-19?

Tout d’abord, nous sensibilisons les employés et augmentons leur prise de conscience sur le protocole sanitaire lié à cette épidémie.
Nous avons mené plusieurs actions de socialisation à travers des réunions en ligne, des courriels diffusés aux employés via des annonces internes. Nous avons mis plusieurs affiches dans les bureaux et les installations pour rappeler et sensibiliser les employés au maintien de ce protocole. Ces actions ont été menées en collaboration avec le département QSHE.
Ensuite, il est nécessaire de motiver les employés et de les aider à garder le moral dans ce contexte.

Notre Président-Directeur Général a adressé un message aux collaborateurs pour les informer de la bonne santé de l’entreprise et de son bon fonctionnement malgré l’impact de cette pandémie. Il a demandé à l’ensemble des collaborateurs de rester concentrés et positifs pour affronter cette période difficile.

Nous continuons / organisons les activités internes comme l’événement annuel et virtuel des employés (« Virtual Employee Yearly Event ») et certaines activités sportives afin de maintenir l’engagement de nos employés vis-à-vis de l’entreprise.

Le Dépt. des Ressources Humaines continue de mettre à jour la réglementation du gouvernement indonésien liée au Covid-19 et à nos activités/notre entreprise ainsi qu’à nos employés telles que la présence au bureau dans le règlement intérieur, la restriction liée aux voyages d’affaires (obligation de voyage domestique), etc.
Tout cela ainsi que la manière dont le Dépt. RH soutient l’activité permettent à l’entreprise de continuer à fonctionner et à garder nos collaborateurs en bonne santé.

5/ Quelles sont les 3 qualités essentielles dans votre métier ?

La connaissance des bonnes pratiques, l’intégrité et la passion.

6/ A propos de votre métier : une anecdote, un fait marquant ?
On ne peut jamais satisfaire tout le monde, il faut simplement faire en sorte de bien travailler et de passer une bonne journée.

7/ La terre ou la mer ?

La terre ! 

8/ Quelles sont vos passions ?

J’aime les activités sportives et regarder des films.

 9/ Quelle est votre devise ?

Les moments difficiles ne durent pas, les personnes résilientes si.

Interview

Fulvio Astengo, Responsable opération & performance – LDPL Middle East

1/ Pourriez-vous nous résumer votre parcours ?

J’ai 15 ans d’expérience dans le domaine maritime et celui de la logistique, durant lesquels j’ai occupé plusieurs postes dans différents secteurs.
J’ai commencé ma carrière dans le transport maritime de conteneurs, pour travailler ensuite dans la logistique maritime liée aux mines et matières premières. Je suis passé par les opérations, qui est mon domaine de travail actuel, ainsi que par des postes de développement commercial. J’ai par ailleurs été impliqué un certain temps dans les aspects QHSE, mais aussi dans des rôles de représentation plus générale de l’entreprise au sein d’un pays.
Jusqu’à présent, j’ai vécu et travaillé dans quatre pays différents : l’Italie, l’Espagne, l’Indonésie et les Émirats Arabes Unis.
Je peux dire que ce parcours m’a permis d’obtenir une vue à 360 degrés de l’ensemble de ces activités (en tout cas, je l’espère).

2/ Pourriez-vous nous parler de votre poste actuel / de vos missions ?

J’ai rejoint LDPL il y a un an et demi, au moment où un projet au Vietnam débutait. A l’heure actuelle, je travaille sur les projets Hassyan aux Emirats et Kamsar en Guinée, et suis en charge de la gestion des opérations commerciales.

3/ Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

Ce que j’aime présente à la fois des avantages et des inconvénients. La dynamique et les évolutions constantes de ces projets constituent des défis qui amènent à trouver sans cesse de nouvelles et meilleures solutions pour répondre aux exigences des clients. C’est bien sûr parfois stressant, mais personnellement, je trouve cela stimulant et gratifiant.

4/ Quelles sont les 3 qualités essentielles dans votre métier ?

La passion, la proactivité et la sensibilisation et l’orientation client.

5/ A propos de votre métier : une anecdote, un fait marquant ?

A plusieurs reprises au cours de ma carrière, j’ai eu l’occasion d’être physiquement présent lors du démarrage d’un projet, au moment où la première tonne de marchandise venait d’être transportée, ce qui est un événement symbolique dans notre métier.
Cela s’est produit également il y a environ un an : j’étais sur place, dans la zone de transbordement de Kamsar en Guinée, lorsque LDPL a pris en charge la première cargaison dans le cadre du projet GAC avec EGA.

6/ La terre ou la mer ?

La mer, sans hésitation. Je suis né, j’ai grandi et passé toute ma vie sur un littoral.

7/ Quelles sont vos passions ?

Je suis un fanatique de football. J’ai joué quelques temps à un niveau convenable et n’ai pas manqué de soutenir mon équipe de football locale partout où elle jouait dans le pays. Je joue aussi au tennis. En général, en dehors du sport, j’aime voyager et rencontrer des personnes de cultures et pays différents.

8/ Quelle est votre devise ?

Je n’ai pas vraiment de devise et celle-ci n’a probablement pas grand-chose à voir avec le travail, mais je voudrais citer une devise française qui exprime plutôt bien mes idéaux dans la vie de tous les jours : « Liberté, Egalité, Fraternité ».

Interview

Marc Geffroy,  Chef de projets – Louis Dreyfus TravOcean

1/ Pourriez-vous nous résumer votre parcours ?

Ayant toujours été attiré par la mer, c’est tout naturellement qu’au cours de mes études d’ingénieur à l’Ecole Centrale de Marseille je me suis spécialisé en Génie Maritime.
J’ai tout de suite voulu orienter ma carrière vers une branche plutôt opérationnelle du métier. J’ai ainsi pu réaliser mon stage de fin d’études en Maintien en Conditions Opérationnelles des navires de la Marine Nationale sur la base Navale de Toulon.
Au cours de cette première expérience en tant qu’assistant chef de projets, j’ai eu la chance de participer au désarmement de la Frégate Anti Sous Marine Dupleix. La deuxième phase de mon stage s’est articulée autour du management de l’arrêt technique du Gapeau, Chaland de débarquement qui assurait la liaison entre l’ile du Levant et Hyères.
En plus de cette fibre « terrain » je voulais aussi que mon métier puisse me permettre de découvrir de nouveaux pays. Cela m’a conduit à postuler chez Louis Dreyfus Travocean pour un poste d’ingénieur projet qui semblait cocher toutes ces cases.

J’ai ainsi été embauché dans les bureaux de La Ciotat fin 2015. Depuis j’ai acquis une expérience dans l’installation, la réparation de câbles sous-marins que ce soit dans le secteur des Télécommunications, de l’Oil & Gas ou encore des Energies Renouvelables.

2/ Pourriez-vous nous parler de votre poste actuel / de vos missions ?

Actuellement je m’occupe principalement de la gestion de différents contrats de service : fourniture de machines (ROV) et de personnel pour assister notre client dans la pose de câbles inter-éoliens.
En parallèle de cette mission longue (contrat de plusieurs années), je m’occupe de différents types de projets d’installation ou d’ensouillage.
Ma mission débute à l’obtention du contrat par une phase de préparation : package documentaire, définition de la solution technique à mettre en œuvre, suivi de la préparation des équipements sur nos bases, achats, logistique…
Cette phase est suivie de la réalisation du projet sur place avec l’organisation de la mobilisation de nos équipements sur le support naval choisi puis le suivi de l’installation ou de l’ensouillage du câble que ce soit en mer ou à terre.

3/ Quelle a été votre évolution au sein du Groupe Louis Dreyfus Armateurs ?
J’ai été embauché en tant qu’ingénieur projets en 2015. Par la suite j’ai pu acquérir une bonne expérience grâce à la variété de projets proposés et à la confiance qui m’a été accordée. Depuis un an environ, j’ai évolué vers un poste de chef de projets avec la gestion de plusieurs projets en parallèles.

4/ Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

La grande diversité des missions proposées : en quelques mois on peut passer d’une mission d’ensouillage sur un champ pétrolier en Norvège à un atterrage de fibre optique en Angleterre ou en Argentine et finir par la mobilisation de différents ROVs en Pologne sur un bateau dédié à la pose et l’ensouillage de câbles inter-éoliens : le tout en période de pandémie mondiale !
Le rythme étant très soutenu, je n’ai pas le temps de m’ennuyer !

5/ Quelles sont les 3 qualités essentielles dans votre métier ?

Il faut je pense beaucoup de curiosité, de l’autonomie, savoir s’adapter sans cesse : les conditions (météorologiques, opérationnelles…) pouvant évoluer en un instant. Il faut également avoir un bon relationnel (travail avec beaucoup de cultures différentes) et de bonnes capacités de communications.

6/ A propos de votre métier : une anecdote, un fait marquant ?

En 2016 à la suite d’une tempête dans la manche, nous avions dû réaliser la réparation de 4 câbles de la liaison France Angleterre près de Douvres. Un an après, quasiment à la même période, nous avons de nouveau reçu un appel car la liaison était de nouveau en défaut, mais cette fois côté français. C’est un évènement assez rare dans la vie d’un câble d’interconnexion et j’ai eu la chance d’être impliqué dans les deux projets avec des solutions techniques totalement différentes en 1 an à peine.

Pour rebondir sur une statistique plus amusante, avant de rentrer chez Louis Dreyfus Travocean, je n’avais pris l’avion que 2 fois. Depuis… j’ai arrêté de compter !

7/ La terre ou la mer ?
Je dirais un mélange des deux : le littoral !

8/ Quelles sont vos passions ?
J’aime beaucoup les activités sportives en extérieur que ce soit en mer (voile, plongée..) ou bien à la montagne (ski, randonnée…).

9/ Quelle est votre devise ?
Je n’ai pas de devise, mais j’essaie toujours d’apprendre quelque chose de chaque situation : qu’elle soit difficile ou non.

Interview

Louey JEDER, Administrateur and Chef de projet sécurité informatique – LDA

1) Pourriez-vous nous résumer votre parcours et nous présenter votre poste actuel ? Si vous avez évolué au sein de LDA, pourrez-vous le préciser svp ?

Passionné par l’informatique, j’ai décidé d’intégrer une école spécialisée en informatique et qui propose une formation en alternance en 2018. J’ai ensuite postulé chez LDA, l’espoir et la persévérance ont été mes deux alliés. J’ai été embauché en tant qu’apprenti technicien systèmes et réseaux. J’ai eu la chance d’évoluer au cours de mes 4 années d’apprentissage et d’endosser le rôle d’Administrateurs Systèmes Réseaux et base de données puis Chef de projet Sécurité Informatique. J’ai effectué de nombreuses missions sur les navires du Groupe : à Dunkerque, Calais, Singapour, en Pologne, sur les Îles Canaries, en Turquie… Louis Dreyfus Armateurs m’a permis d’acquérir énormément de compétences aussi bien techniques, linguistiques que de conduite de projet. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de rejoindre le groupe en CDI en tant qu’Administrateur et Chef de projet sécurité Informatique.

2) Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

J’ai eu la chance de pouvoir travailler, dans un premier temps, au support informatique des utilisateurs, ce qui m’a permis d’avoir un contact direct avec les différents collaborateurs et collaboratrices. J’ai parfois aussi été parmi les premières personnes à accueillir les nouveaux entrants et à participer à leur intégration au sein de l’entreprise. Ce qui me plait le plus dans ce métier est le périmètre vaste que recouvre l’informatique, la constante évolution des technologies informatiques et le monde maritime qui est un domaine qui m’a beaucoup plu par sa richesse et sa diversité. J’ai pu, durant ces dernières années, participer à l’élaboration de plusieurs projets à bord des navires, notamment la mise en place de l’infrastructure informatique des navires SOV, Wind Of Change, Wind of Hope et sécuriser les systèmes d’informations sur toute la flotte.

3) A propos de votre métier : auriez-vous une anecdote ou un fait marquant à partager ?

Nous intervenons pour la plupart du temps à distance, mais c’est vraiment une fois qu’on se trouve à bord qu’on comprend réellement les besoins et notre responsabilité au sein de l’entreprise.

J’ai, à plusieurs reprises, enfilé le bleu de travail, le casque et les gants, et vraiment pu me mettre dans les mêmes conditions de travail que les marins tout en effectuant mon travail d’informaticien. C’est vraiment une chance de pouvoir participer et surtout assister aux différentes opérations des navires aux premières loges. 

4) Quelle est votre devise ?

On contribue tous à la direction du gouvernail !

Interview

Bernardo FORTINI, Marine Engineer – LDA

1) Pourriez-vous nous résumer votre parcours et nous présenter votre poste actuel ? Si vous avez évolué au sein de LDA, pourrez-vous le préciser svp ?

Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné par les navires et la marine marchande. Il y avait quelque chose d’inhabituel dans l’industrie maritime que je devais découvrir. En 2013 j’ai rejoint le département d’Architecture Navale et Génie Maritime de l’Ecole Polytechnique de Rio de Janeiro (UFRJ). En 2017, j’ai obtenu une bourse d’étude pour poursuivre mes études en France dans le même domaine.

Je suis titulaire d’un double diplôme en Architecture Navale & Génie Maritime de l’ENSTA Bretagne et de l’UFRJ.

Avant de rejoindre LDA, j’ai travaillé sur l’évaluation de la tenue à la mer des plateformes Oil & Gas chez SBM Offshore (Monaco) et avec les systèmes de positionnement dynamique au Centrum Techniki Okrętowej (Gdansk, Pologne).

J’ai rejoint le département EPI de Louis Dreyfus Armateurs en novembre dernier en tant que Marine Engineer. Depuis, je supervise techniquement la construction de 3 nouveaux navires Crew Trasfer Vessel (CTV) pour le parc éolien en mer de Saint-Nazaire.

2) Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

Ce que j’apprécie le plus dans mon métier, ce sont les défis techniques auxquels je suis amené à faire face au quotidien et le soutien que j’ai de mes collègues. De plus, nous travaillons avec des clients exigeants qui nous poussent vers des solutions innovantes. Chaque jour est un nouveau jour.

Je supervise techniquement la construction de nos 3 CTV (dont deux hybrides) qui sont actuellement en construction à Fontenay-le-Comte, France. Cela signifie que je dois livrer un navire adapté à sa mission.

J’ai la chance de pouvoir compter sur le soutien de mes collègues plus expérimentés qui partagent ouvertement leurs connaissances sur les problématiques techniques et opérationnelles. Cela aide à prendre des décisions et à fournir un bateau construit sur mesure dont je serai fièr une fois qu’il sera déployé au large.

Finalement, je pense que peu d’entreprises offrent autant de visibilité aux jeunes ingénieurs. C’est la meilleure partie, surtout pour quelqu’un qui est prêt à faire la différence et à assumer des responsabilités.

3) A propos de votre métier : auriez-vous une anecdote ou un fait marquant à partager ?

Il y a encore beaucoup de mers à naviguer.

Je suis ingénieur junior et je travaille à LDA depuis moins d’un an. Même si la plupart du temps nous avons été confrontés aux restrictions dues au Covid-19, j’ai eu le plaisir d’embarquer à bord de nos navires câbliers (Ile d’Aix et Ile de Sein), assister à l’inauguration du Wind of Hope à Saint Nazaire et suivre les activités du chantier naval.

Je sais qu’il reste encore beaucoup à faire dans mon parcours chez LDA. Je suis intéressé de voir où le vent me mènera.

4) Quelle est votre devise ?

« N’abandonnez pas le navire » – Capitaine Lawrence

Interview

Richard DEVOS, Chef de Projet Informatique – PlenR

1/ Pourriez-vous nous résumer votre parcours ?

Dans une première vie, j’étais électricien, souvent attelé à des tâches qui m’intéressaient peu. Puis j’ai découvert l’informatique de façon personnelle et ce fut une révélation. J’accomplissais des projets assez techniques pour le loisir et j’ai progressivement pris conscience qu’il serait bien d’en faire mon métier. Après avoir suivi quelques formations pour adultes, je me suis rendu compte que retourner à l’école était la meilleure option. J’y suis retourné avec des plus jeunes que moi et j’ai poursuivi jusqu’à la licence. Il y a une vingtaine d’années, je suis entré dans l’éolien et le domaine est directement en rapport avec l’électricité et l’électromécanique. La boucle était bouclée.

2/ Pourriez-vous nous parler de votre poste actuel / de vos missions ?

Étant dans une petite structure, l’informatique s’entend au sens large. Je suis développeur avant tout, mais j’ai dû m’auto-former à l’administration système : serveurs, linux et au paramétrage d’applications.  

3/ Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

De voir un résultat. Je pense qu’il y a de nombreux métiers où l’on ne voit pas forcément le fruit de son travail, mis à part à travers des chiffres ou des graphiques. Partir d’une idée et la machine fait ce qu’on avait imaginé, automatiser ou éliminer des tâches ingrates ou répétitives, etc, je trouve cela gratifiant.

4/ Quelles sont les 3 qualités essentielles dans votre métier ?

La curiosité avant tout. L’informatique  est un domaine où les évolutions ont été fulgurantes, si l’on n’a pas l’envie de découvrir de nouvelles choses on est vite dépassés. Tout jeune, je me plaisais déjà à démonter les appareils « pour voir comment ça marche ». Généralement, je ne me contente pas de trouver sur le net une solution qui résout mon problème sans trop que je sache comment. J’ai besoin de comprendre. Dans mon cas, j’irais même jusqu’à utiliser le terme de passion. J’ai eu la chance de pouvoir en faire mon métier. La polyvalence. C’est évidemment encore plus vrai dans une toute petite structure ou on attend de l’informaticien qu’il sache utiliser presque tout ce qui passe par un ordinateur. Par chance, çela fait longtemps que j’étends mon domaine de connaissance, comme l’infographie : j’ai donné des cours de 3D pendant 10 ans dans plusieurs écoles, le matériel et d’autres univers. A défaut d’être très pointu dans un domaine précis, j’ai une culture technique large qui m’est très utile. L’autonomie, par la force des choses. Etant seul informaticien, je ne peux pas demander à mes collègues de se pencher sur mon problème. Je fais tout de même appel à mon réseau lorsque j’ai besoin d’aide.

5/ A propos de votre métier : une anecdote, un fait marquant ?

Quand voulant proposer mes services, j’ai découvert un bureau d’études, alors pionnier de l’éolien, j’ai tout de suite aimé l’esprit qui les animait, la passion voire le militantisme. J’ai tout de suite accepté de rejoindre cette équipe, ravi d’assister deux experts et de participer à une (r)évolution à venir.

6/ La terre ou la mer ?

Plutôt terrestre. Mais à jusqu’à l’âge de 20 ans, j’avais toujours vécu à quelques centaines de mètres de la mer et me retrouvant à l’armée, dans l’est de la France, j’ai ressenti un manque. Cette idée que tout autour de moi il n’y avait que de la terre était un sentiment étrange, comme si la mer n’était pas une limite mais au contraire une ouverture.

7/ Quelles sont vos passions ?

La musique, l’informatique, les vieilles radios ou appareils anciens. 

Interview

Sari Herawati – Responsable Département des Ressources Humaines, SLM (SinarMas LDA Maritime)

1/ Pourriez-vous nous résumer votre parcours ?

J’ai une expérience de plus de 17 ans dans les ressources humaines, dans divers secteurs. Les ressources humaines sont ma passion depuis que je suis au collège, c’est donc pour moi un rêve qui est devenu réalité.

2/ Pourriez-vous nous parler de votre poste actuel / de vos missions ?

Je dirige le département des ressources humaines de SLM en Indonésie, qui est divisé en deux parties : HR-Office (personnel sédentaire) et HR-Crewing (personnel navigant). SLM Indonesia a été créée il y a seulement 6 ans, il y a donc beaucoup de choses que nous pouvons encore améliorer au sein des ressources humaines, en particulier la façon dont nous pouvons être plus proches de l’entreprise, et travailler côte à côte pour une meilleure contribution et un plus grand soutien.

 3/ Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

J’apprécie le fait d’avoir de nombreux défis à relever et d’avoir le soutien permanent de notre Direction. 

4/ Comment répondez-vous aux nouveaux enjeux RH liés à l’épidémie de  Covid-19?

Tout d’abord, nous sensibilisons les employés et augmentons leur prise de conscience sur le protocole sanitaire lié à cette épidémie.
Nous avons mené plusieurs actions de socialisation à travers des réunions en ligne, des courriels diffusés aux employés via des annonces internes. Nous avons mis plusieurs affiches dans les bureaux et les installations pour rappeler et sensibiliser les employés au maintien de ce protocole. Ces actions ont été menées en collaboration avec le département QSHE.
Ensuite, il est nécessaire de motiver les employés et de les aider à garder le moral dans ce contexte.

Notre Président-Directeur Général a adressé un message aux collaborateurs pour les informer de la bonne santé de l’entreprise et de son bon fonctionnement malgré l’impact de cette pandémie. Il a demandé à l’ensemble des collaborateurs de rester concentrés et positifs pour affronter cette période difficile.

Nous continuons / organisons les activités internes comme l’événement annuel et virtuel des employés (« Virtual Employee Yearly Event ») et certaines activités sportives afin de maintenir l’engagement de nos employés vis-à-vis de l’entreprise.

Le Dépt. des Ressources Humaines continue de mettre à jour la réglementation du gouvernement indonésien liée au Covid-19 et à nos activités/notre entreprise ainsi qu’à nos employés telles que la présence au bureau dans le règlement intérieur, la restriction liée aux voyages d’affaires (obligation de voyage domestique), etc.
Tout cela ainsi que la manière dont le Dépt. RH soutient l’activité permettent à l’entreprise de continuer à fonctionner et à garder nos collaborateurs en bonne santé.

5/ Quelles sont les 3 qualités essentielles dans votre métier ?

La connaissance des bonnes pratiques, l’intégrité et la passion.

6/ A propos de votre métier : une anecdote, un fait marquant ?
On ne peut jamais satisfaire tout le monde, il faut simplement faire en sorte de bien travailler et de passer une bonne journée.

7/ La terre ou la mer ?

La terre ! 

8/ Quelles sont vos passions ?

J’aime les activités sportives et regarder des films.

 9/ Quelle est votre devise ?

Les moments difficiles ne durent pas, les personnes résilientes si.

Interview

Fulvio Astengo, Responsable opération & performance – LDPL Middle East

1/ Pourriez-vous nous résumer votre parcours ?

J’ai 15 ans d’expérience dans le domaine maritime et celui de la logistique, durant lesquels j’ai occupé plusieurs postes dans différents secteurs.
J’ai commencé ma carrière dans le transport maritime de conteneurs, pour travailler ensuite dans la logistique maritime liée aux mines et matières premières. Je suis passé par les opérations, qui est mon domaine de travail actuel, ainsi que par des postes de développement commercial. J’ai par ailleurs été impliqué un certain temps dans les aspects QHSE, mais aussi dans des rôles de représentation plus générale de l’entreprise au sein d’un pays.
Jusqu’à présent, j’ai vécu et travaillé dans quatre pays différents : l’Italie, l’Espagne, l’Indonésie et les Émirats Arabes Unis.
Je peux dire que ce parcours m’a permis d’obtenir une vue à 360 degrés de l’ensemble de ces activités (en tout cas, je l’espère).

2/ Pourriez-vous nous parler de votre poste actuel / de vos missions ?

J’ai rejoint LDPL il y a un an et demi, au moment où un projet au Vietnam débutait. A l’heure actuelle, je travaille sur les projets Hassyan aux Emirats et Kamsar en Guinée, et suis en charge de la gestion des opérations commerciales.

3/ Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

Ce que j’aime présente à la fois des avantages et des inconvénients. La dynamique et les évolutions constantes de ces projets constituent des défis qui amènent à trouver sans cesse de nouvelles et meilleures solutions pour répondre aux exigences des clients. C’est bien sûr parfois stressant, mais personnellement, je trouve cela stimulant et gratifiant.

4/ Quelles sont les 3 qualités essentielles dans votre métier ?

La passion, la proactivité et la sensibilisation et l’orientation client.

5/ A propos de votre métier : une anecdote, un fait marquant ?

A plusieurs reprises au cours de ma carrière, j’ai eu l’occasion d’être physiquement présent lors du démarrage d’un projet, au moment où la première tonne de marchandise venait d’être transportée, ce qui est un événement symbolique dans notre métier.
Cela s’est produit également il y a environ un an : j’étais sur place, dans la zone de transbordement de Kamsar en Guinée, lorsque LDPL a pris en charge la première cargaison dans le cadre du projet GAC avec EGA.

6/ La terre ou la mer ?

La mer, sans hésitation. Je suis né, j’ai grandi et passé toute ma vie sur un littoral.

7/ Quelles sont vos passions ?

Je suis un fanatique de football. J’ai joué quelques temps à un niveau convenable et n’ai pas manqué de soutenir mon équipe de football locale partout où elle jouait dans le pays. Je joue aussi au tennis. En général, en dehors du sport, j’aime voyager et rencontrer des personnes de cultures et pays différents.

8/ Quelle est votre devise ?

Je n’ai pas vraiment de devise et celle-ci n’a probablement pas grand-chose à voir avec le travail, mais je voudrais citer une devise française qui exprime plutôt bien mes idéaux dans la vie de tous les jours : « Liberté, Egalité, Fraternité ».

Interview

Marc Geffroy,  Chef de projets – Louis Dreyfus TravOcean

1/ Pourriez-vous nous résumer votre parcours ?

Ayant toujours été attiré par la mer, c’est tout naturellement qu’au cours de mes études d’ingénieur à l’Ecole Centrale de Marseille je me suis spécialisé en Génie Maritime.
J’ai tout de suite voulu orienter ma carrière vers une branche plutôt opérationnelle du métier. J’ai ainsi pu réaliser mon stage de fin d’études en Maintien en Conditions Opérationnelles des navires de la Marine Nationale sur la base Navale de Toulon.
Au cours de cette première expérience en tant qu’assistant chef de projets, j’ai eu la chance de participer au désarmement de la Frégate Anti Sous Marine Dupleix. La deuxième phase de mon stage s’est articulée autour du management de l’arrêt technique du Gapeau, Chaland de débarquement qui assurait la liaison entre l’ile du Levant et Hyères.
En plus de cette fibre « terrain » je voulais aussi que mon métier puisse me permettre de découvrir de nouveaux pays. Cela m’a conduit à postuler chez Louis Dreyfus Travocean pour un poste d’ingénieur projet qui semblait cocher toutes ces cases.

J’ai ainsi été embauché dans les bureaux de La Ciotat fin 2015. Depuis j’ai acquis une expérience dans l’installation, la réparation de câbles sous-marins que ce soit dans le secteur des Télécommunications, de l’Oil & Gas ou encore des Energies Renouvelables.

2/ Pourriez-vous nous parler de votre poste actuel / de vos missions ?

Actuellement je m’occupe principalement de la gestion de différents contrats de service : fourniture de machines (ROV) et de personnel pour assister notre client dans la pose de câbles inter-éoliens.
En parallèle de cette mission longue (contrat de plusieurs années), je m’occupe de différents types de projets d’installation ou d’ensouillage.
Ma mission débute à l’obtention du contrat par une phase de préparation : package documentaire, définition de la solution technique à mettre en œuvre, suivi de la préparation des équipements sur nos bases, achats, logistique…
Cette phase est suivie de la réalisation du projet sur place avec l’organisation de la mobilisation de nos équipements sur le support naval choisi puis le suivi de l’installation ou de l’ensouillage du câble que ce soit en mer ou à terre.

3/ Quelle a été votre évolution au sein du Groupe Louis Dreyfus Armateurs ?
J’ai été embauché en tant qu’ingénieur projets en 2015. Par la suite j’ai pu acquérir une bonne expérience grâce à la variété de projets proposés et à la confiance qui m’a été accordée. Depuis un an environ, j’ai évolué vers un poste de chef de projets avec la gestion de plusieurs projets en parallèles.

4/ Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?

La grande diversité des missions proposées : en quelques mois on peut passer d’une mission d’ensouillage sur un champ pétrolier en Norvège à un atterrage de fibre optique en Angleterre ou en Argentine et finir par la mobilisation de différents ROVs en Pologne sur un bateau dédié à la pose et l’ensouillage de câbles inter-éoliens : le tout en période de pandémie mondiale !
Le rythme étant très soutenu, je n’ai pas le temps de m’ennuyer !

5/ Quelles sont les 3 qualités essentielles dans votre métier ?

Il faut je pense beaucoup de curiosité, de l’autonomie, savoir s’adapter sans cesse : les conditions (météorologiques, opérationnelles…) pouvant évoluer en un instant. Il faut également avoir un bon relationnel (travail avec beaucoup de cultures différentes) et de bonnes capacités de communications.

6/ A propos de votre métier : une anecdote, un fait marquant ?

En 2016 à la suite d’une tempête dans la manche, nous avions dû réaliser la réparation de 4 câbles de la liaison France Angleterre près de Douvres. Un an après, quasiment à la même période, nous avons de nouveau reçu un appel car la liaison était de nouveau en défaut, mais cette fois côté français. C’est un évènement assez rare dans la vie d’un câble d’interconnexion et j’ai eu la chance d’être impliqué dans les deux projets avec des solutions techniques totalement différentes en 1 an à peine.

Pour rebondir sur une statistique plus amusante, avant de rentrer chez Louis Dreyfus Travocean, je n’avais pris l’avion que 2 fois. Depuis… j’ai arrêté de compter !

7/ La terre ou la mer ?
Je dirais un mélange des deux : le littoral !

8/ Quelles sont vos passions ?
J’aime beaucoup les activités sportives en extérieur que ce soit en mer (voile, plongée..) ou bien à la montagne (ski, randonnée…).

9/ Quelle est votre devise ?
Je n’ai pas de devise, mais j’essaie toujours d’apprendre quelque chose de chaque situation : qu’elle soit difficile ou non.