16 décembre 2021
Cécile BELLORD
Interview
Cécile BELLORD, Directrice Juridique & Assurance – LDA
1) Pourriez-vous nous résumer votre parcours et nous présenter votre poste actuel ? Si vous avez évolué au sein de LDA, pourrez-vous le préciser svp ?
Je suis avocate en droit maritime depuis 1999, date de ma prestation de serment. Après 7 années en cabinet, j’ai quitté le barreau pour rejoindre le monde des organisations professionnelles et des relations institutionnelles : d’abord en tant que juriste de la Fédération française des pilotes maritimes puis déléguée générale adjointe d’Armateurs de France.
J’ai décidé, en 2017, de rejoindre un domaine plus opérationnel du shipping en devenant directrice juridique et assurances du groupe LDA. Le soutien et la confiance de la direction générale m’ont permis de constituer une équipe complète et professionnelle au service de l’ensemble du groupe. Outre les domaines classiques d’actions d’un département juridique et assurances (DJA) : droit des sociétés, structuration du groupe, élaboration et gestion de l’activité contractuelle, soutien au opérations de financement et d’achat vente de navires, souscription et gestion de l’ensemble des polices d’assurances du groupe, gestion des contentieux, etc… le DJA a apporté une véritable dimension « Risk management » en identifiant et évaluant les risques auxquels le groupe fait face et en mettant en œuvre les meilleurs outils afin de les maitriser.
Désormais, le DJA est devenu le référent dans la gestion des risques, l’accompagnement de la stratégie et le développement commercial du groupe.
2) Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?
Structurer juridiquement les projets commerciaux est extrêmement enthousiasmant et permet de donner un sens à une activité qui vient en soutien des développements commerciaux du groupe.
Ce poste permet d’avoir un regard transversal sur les activités et la stratégie du groupe, renforçant ainsi mon sentiment d’appartenance.
3) A propos de votre métier : auriez-vous une anecdote ou un fait marquant à partager ?
J’ai eu l’immense opportunité d’intervenir dans le dossier de l’Erika puisque le cabinet dans lequel je travaillais à l’époque représentait l’affréteur. Quel « maritimiste » n’aurait pas apprécié participer à un dossier si emblématique et historique ?
4) Quelle est votre devise ?
Avoir le sens de l’effort.